Pour cet effet, une base importante est créée au plateau par la maquilleuse Flore Chandès. Plusieurs passes d’images sont ensuite nécessaires. L’animation du lambeau de peau est réalisée sur After-effects, avec le puppet tool. L’intégration s’achève avec des passes de flou, de grain, et de bruit, pour matcher avec le rushe issu de la caméra, une Alexa XT, réglée en 3,2K.
Côté optique, le film est tourné avec un unique zoom Angénieux Optimo, privilégié pour sa légèreté (95% du film est à l’épaule), et dans l’idée de pouvoir recadrer en cours de prise, au gré du jeu des acteurs. On peut donc « inventer » des gros plans pendant la prise, mécaniquement, sans avoir à couper. Certes le dérushage en devient plus complexe, mais j’y gagne énormément au plateau, je retrouve une spontanéité de découpage que le travail de storyboard pouvait faire perdre de vue.